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1.
Article in French | AIM | ID: biblio-1263857

ABSTRACT

Introduction : l'hépatite aiguë est fréquente et représente un problème de santé publique dans les pays en développement. Les étiologies sont dominées par l'hépatite A en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est. Cependant, très peu d'études locales ont porté sur cette pathologie. Objectif : Étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs des hépatites aiguës chez les enfants hospitalisés au CHNEAR. Matériel et Méthodes : il s'agissait d'une étude rétrospective réalisée au CHNEAR de Dakar du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2017. Étaient inclus les enfants hospitalisés pour une hépatite aiguë. Les données socio démographiques, cliniques, paracliniques et évolutives ont été recueillies. L'analyse des données uni et bivariée était faite grâce au logiciel R studio version 3.5.0. Résultats : au total, 35 000 enfants étaient hospitalisés durant la période d'étude parmi lesquels 71 patients avaient une hépatite aiguë déterminant une prévalence hospitalière de 0,2%. L'âge moyen à l'admission était de 65 mois avec un sex-ratio de 1,5. L'ictère cutanéo-muqueux était le principal signe physique (81,7%). La cytolyse était constante avec une moyenne des ALAT de 549UI/L. Une insuffisance hépatocellulaire était notée chez 24% des patients. L'étiologie était dans la grande majorité des cas indéterminée (66,2%). L'hépatite A représentait 15,5% et la phytothérapie (18,3%). L'évolution était favorable dans l'ensemble sans aucun cas de rechute. La létalité était de 16,9%. Conclusion : l'étiologie des hépatites demeurent encore indéterminées dans une large proportion au CHNEAR de Dakar. Le pronostic reste réservé pour les formes graves avec insuffisance hépatocellulaire


Subject(s)
Academic Medical Centers , Child , Disease Progression , Hepatitis A/diagnosis , Hepatitis A/epidemiology , Hepatitis A/etiology , Hepatitis, Viral, Human , Senegal
2.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 64(05): 255-262, 2017.
Article in French | AIM | ID: biblio-1266249

ABSTRACT

Objectifs : Décrire les aspects épidémiologique, diagnostique, thérapeutique et évolutif de la co-infection tuberculose-VIH au Centre National d'Enfants Albert Royer (CHNEAR) de Dakar. Patients et méthode : Etude rétrospective, analytique et descriptive menée du 1er janvier 2000 au 31 décembre 2014. Tous les enfants âgés de 0 à 15 ans co-infectés par le VIH et tuberculose étaient inclus au CHNEAR. Les antécédents, les facteurs de risque, les données cliniques, bactériologiques et évolutives ont été recueillis et analysés grâce au logiciel SPSS version 16 (test du Chi2 : p < 0,05 était considérée comme statistiquement significative).Résultats : Un total de 99 cas de co-infection tuberculose-VIH ont été colligés parmi les 705 enfants infectés par le VIH au CHNEAR (soit une de fréquence de 14%). L'âge moyen des enfants était de 6,8 ans. Le sex-ratio de 1.3 était en faveur des garçons. La majorité (60,2%) des enfants étaient orphelins d'au moins un parent. Un contage tuberculeux était retrouvé chez 26 enfants. Les principaux terrains retrouvés étaient la malnutrition dans 48 cas, la dermatose dans 32 cas, la candidose dans 18 cas, l'otite dans 13 cas, la gastro-entérite aiguë dans 6 cas, la pneumonie dans 4 cas et la drépanocytose A/S dans 3 cas. La localisation pulmonaire était la plus fréquente dans 67 cas, suivie des atteintes ganglionnaires dans 28 cas et abdominales dans 11 cas et des formes multifocales dans 9 cas. La recherche de bacille acido-alcoolo-résistant était positive dans 15,5%. Tous les patients avaient bénéficié d'un traitement (antituberculeux, antirétroviraux (ARV), prophylaxie au cotrimoxazole). La létalité était de 16,2%. Les principaux facteurs de risque de décès retrouvés étaient l'âge (p = 0,0278), le sexe (p = 0.0018), et la localisation de la tuberculose (p = 0,0170). Conclusion : La co-infection tuberculose-VIH est très fréquente chez l'enfant au Sénégal, ceci malgré un accès gratuit aux ARV. Nous recommandons une vulgarisation de la chimioprophylaxie à l'isoniazide chez les enfants infectés par le VIH


Subject(s)
Chemoprevention , Coinfection/epidemiology , Senegal , Tuberculosis, Pulmonary
3.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 64(07): 359-362, 2017.
Article in French | AIM | ID: biblio-1266261

ABSTRACT

Introduction : Le Prune Belly Syndrome (PBS) (ou syndrome d'Eagle-Barrett) est une affection congénitale rare qui touche principalement les garçons. Il est caractérisé par la triade classique aplasie musculaire de la paroi abdominale antérieure, cryptorchidie bilatérale ou agénésie des testicules chez le garçon et malformation des voies urinaires.Observation : Il s'agissait d'un garçon de deux mois admis pour investigation d'une anomalie de la paroi abdominale antérieure constatée depuis la naissance. L'examen physique avait permis de retrouver une aplasie de la musculature abdominale avec un abdomen distendu flasque et étalé, une peau fripée faisant apparaitre l'empreinte des anses intestinales. Au niveau génital il y avait un hypospadias balano-prépucial avec un prépuce en chapeau de gendarme, une cryptorchidie bilatérale. L'échographie abdomino-pelvienne avait montré une mégavessie, une urétéro-hydronéphrose bilatérale et une absence de visibilité des testicules. L'urétro-cystographie rétrograde était normale. Le reste du bilan malformatif était normal.Conclusion : Le PBS reste une affection congénitale rare. Les formes avec absence de manifestations extra-urinaires sont de bon pronostic


Subject(s)
Cryptorchidism , Infant , Male , Pathological Conditions, Signs and Symptoms , Prune Belly Syndrome , Senegal
4.
Med. Afr. noire (En ligne) ; 63(5): 277-286, 2016. ilus
Article in French | AIM | ID: biblio-1266185

ABSTRACT

La méningite cérébrospinale constitue un problème majeur de santé publique, du fait de son potentiel épidémique. Objectifs : L'objectif de ce travail était de décrire les caractéristiques cliniques, épidémiologiques, cliniques, bactériologiques et évolutives des méningites à méningocoque au Centre Hospitalier National d'Enfants Albert Royer (CHNEAR). Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective, descriptive, et analytique. Tous les enfants âgés de 0 à 15 ans, hospitalisés pour méningite à méningocoque au CHNEAR, entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2013, étaient inclus dans cette étude. Résultats : Nous avons colligé 79 cas de méningite à méningocoque parmi les 1491 cas de méningites bactériennes pédiatriques (MBP). Ce qui représentait 3,45% des méningites bactériennes et 0,18% de l'ensemble des hospitalisations. Le sex-ratio 1,92 était en faveur des garçons. L'âge moyen était de 53,3 mois. La majorité des cas était survenue durant la saison sèche, soit 72%, avec des pics en mars et avril. La malnutrition a été décrite chez 4 enfants. La symptomatologie clinique était dominée par la fièvre (95%), la raideur méningée (82,3%), les céphalées (34,2%) et les troubles digestifs (34,2%). Le sérogroupe W135 (54 cas) était le plus isolé suivi des sérogroupes B (7 cas), C (7 cas), et A (5 cas). Dans 6 cas, le sérogroupe était indéterminé. La létalité était de 3,8%. Conclusion : L'incidence des méningites à méningocoques est de 0,18% en milieu pédiatrique sénégalais. Le sérogroupe W135 est en responsable de 2/3 des cas, d'où la nécessité de sa prise en compte dans les stratégies vaccinales actuelles au Sénégal


Subject(s)
Academic Medical Centers , Case Reports , Meningitis, Meningococcal/diagnosis , Meningitis, Meningococcal/therapy , Senegal
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